Zen et Zoli
Ce ne sont ni les tuktuks malintentionnés, ni le paludisme le plus coriace du monde, ni les mines égarées d'Indochine que je redoutais dans ce voyage, mais bien l'ultime étape du post final! L'angoisse de la page blanche...ou pire encore, celle qui vous saisit, lorsque souhaitant illustrer les récits ô combien passionnants de nos deux aventuriers, vous n'arrivez pas à formuler de commentaire suffisamment drôle et poétique pour rivaliser avec celui, toujours finement choisi, du plus breton (et assidu !) des commentateurs de ce blog ! L'exercice du jour est donc de taille.
A la question fondamentale « Mais comment vont-ils? », la réponse est simple : extrêmement bien ! Teint hâlé, cheveux décolorés par le soleil, nos deux aventuriers, extra « fit », sont dans une forme olympique : les trois cent vingt-huit marches du Mont Phousi seront une formalité, six heures de rando en tongs dans les rizières et les grottes, une ballade digestive !
Mais que Jamie se rassure, Robert/Fred, soigne aussi son esprit et poursuit sa quête de savoir. Je sais tout désormais sur le mode d'action « très particulier » de la Malarone, le principe de formation des tourbillons dans le Mekong et la technique du séchage de la « river weed » Lao. Et ce n'est pas tout : au prix de longues heures de répétition dans les bus et les bateaux, notre érudit est devenu polyglotte. Jamais sans son dictionnaire, il est toujours prêt à discuter le bout de gras avec les joueurs de pétanques, écoliers et autres habitants du village: « Sabaidiii! Khoy seu Robert.. ». Quant à Nolwenn, la quiétude et le rythme solaire laotien auront eu sur elle deux effets majeurs. Premièrement, elle est devenue matinale...Non, vous ne rêvez pas ! Un seul souffle suffit pour la lever à l'aube et avec le sourire! Toute personne ayant eu le loisir, une fois dans sa vie, de la réveiller, appréciera ! En tous cas, pour moi, c'est une délivrance...Deuxième effet et pas des moindres, notre petite bretonne, est devenue très spirituelle! Aucun temple, aucune cérémonie bouddhiste ne lui échappe. Elle serait même prête à se retirer dans une lamaserie pour y pratiquer le yoga...Quête de sens ou attrait des petits bonzes laos qui convertiraient le plus athée d'entre nous ? A suivre!
A la question fondamentale « Mais comment vont-ils? », la réponse est simple : extrêmement bien ! Teint hâlé, cheveux décolorés par le soleil, nos deux aventuriers, extra « fit », sont dans une forme olympique : les trois cent vingt-huit marches du Mont Phousi seront une formalité, six heures de rando en tongs dans les rizières et les grottes, une ballade digestive !
Mais que Jamie se rassure, Robert/Fred, soigne aussi son esprit et poursuit sa quête de savoir. Je sais tout désormais sur le mode d'action « très particulier » de la Malarone, le principe de formation des tourbillons dans le Mekong et la technique du séchage de la « river weed » Lao. Et ce n'est pas tout : au prix de longues heures de répétition dans les bus et les bateaux, notre érudit est devenu polyglotte. Jamais sans son dictionnaire, il est toujours prêt à discuter le bout de gras avec les joueurs de pétanques, écoliers et autres habitants du village: « Sabaidiii! Khoy seu Robert.. ». Quant à Nolwenn, la quiétude et le rythme solaire laotien auront eu sur elle deux effets majeurs. Premièrement, elle est devenue matinale...Non, vous ne rêvez pas ! Un seul souffle suffit pour la lever à l'aube et avec le sourire! Toute personne ayant eu le loisir, une fois dans sa vie, de la réveiller, appréciera ! En tous cas, pour moi, c'est une délivrance...Deuxième effet et pas des moindres, notre petite bretonne, est devenue très spirituelle! Aucun temple, aucune cérémonie bouddhiste ne lui échappe. Elle serait même prête à se retirer dans une lamaserie pour y pratiquer le yoga...Quête de sens ou attrait des petits bonzes laos qui convertiraient le plus athée d'entre nous ? A suivre!
Et le Laos ? Il y règne un calme, une quiétude incroyable. En témoigne la remontée de la Nam Sou, de Luang Prabang, magnifique cité royale et religieuse, à Nong Khiaw, miroir d'eau aux berges verdoyantes, rythmée par le lancer des filets et les bains des enfants.
Le bouddhisme, par ses nombreux temples zens, ses messages de paix, d'ouverture et de sérénité, y est sans doute pour beaucoup. Les Laos sont d'une gentillesse extrême, préférant enfourcher leurs mobylettes pour aller acheter le lait concentré (fameux avec le café Lao!) que vous avez commandé plutôt que de vous décevoir.
Au regard de son statut d'un des pays les plus pauvres du monde et un salaire moyen annuel de six cents euros, tout cela interroge. D'autant plus, lorsque par endroit, la tranquillité est gagnée par l'arrivée d'un tourisme occidental de masse, qui apporte avec lui culture TV, hamburgers et techno américaine. A l'image d'Ibiza, Vang Vieng, village perdu au milieu des montagnes est ainsi devenue la capitale du tubing (sorte de chambre à air géante qui permet de descendre la rivière) et des soirées arrosées, très prisés de la jeunesse australienne.
Le bouddhisme, par ses nombreux temples zens, ses messages de paix, d'ouverture et de sérénité, y est sans doute pour beaucoup. Les Laos sont d'une gentillesse extrême, préférant enfourcher leurs mobylettes pour aller acheter le lait concentré (fameux avec le café Lao!) que vous avez commandé plutôt que de vous décevoir.
Au regard de son statut d'un des pays les plus pauvres du monde et un salaire moyen annuel de six cents euros, tout cela interroge. D'autant plus, lorsque par endroit, la tranquillité est gagnée par l'arrivée d'un tourisme occidental de masse, qui apporte avec lui culture TV, hamburgers et techno américaine. A l'image d'Ibiza, Vang Vieng, village perdu au milieu des montagnes est ainsi devenue la capitale du tubing (sorte de chambre à air géante qui permet de descendre la rivière) et des soirées arrosées, très prisés de la jeunesse australienne.
Si j'en crois mon bref séjour, la vie de globe-trotter n'a donc rien de simple : on marche, on prend le bus pendant des heures, on remarche, on marchande, on teste des bizarreries culinaires, on réfléchit, on parle des nouvelles langues, on pilote des pirogues, on respecte des nouvelles règles (ne jamais désigner quelqu'un du pied !), on rencontre des gens, si différents ou parfois si semblables...Mais toujours on apprend ! Merci mille fois à mes deux hôtes de m'avoir fait partagé tout ça !