Route 66 - L´Autre Amérique du Sud

Publié le par Nol&Rob

La nature de ce côté de la frontière n´a rien à envier au Parc Lauca Chilien. La Bolivie a aussi son Fuji San : l´imposant Nevado del Sajama dominant le pays à tout de même 6542 mètres. En descendant progressivement vers La Paz, la route empreinte de petits canyons verdoyants bordés d´autant de vigognes, lamas et autres alpagas.

 

P1050460

 

On décide de bivouaquer à près de 4500 mètres au dessus du niveau de la mer. Si le coucher du soleil nous offre un spectacle coloré et plus tard un ciel étoilé limpide, il signe également la fin des températures positives. On se réfugie dans le Combi, quelque peu réchauffés par la chaleur de notre lampe à gaz. Toute la nuit, la vapeur d´eau de notre respiration se crystallise sous les températures extrêmes de l´altiplano et on se réveille le lendemain sous une épaisse couche de glace, à l´intérieur même du camion.

 

P1050476

P1050482 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le premier curieux ne tarde pas à venir. Il ne parle pas Espagnol mais Aymara et on se sourit autour d´un café brulant. Plus tard, un autre bolivien apparait à vélo chargé de bidons vides. "Prenez des bidons" nous dit-il, "je vais vous montrer un site d´importance touristique". On le suit donc entre les buissons et les alpagas. Apparaît un point d´eau soigneusement protégé par des planches de bois. "La meilleure eau bolivienne !"  nous annonce t´il fièrement. Il a pédalé pendant plus de vingt kilomètres pour un peu d´eau et on le croit volontiers.

 

P1050504

P1050510 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On reprend une route ponctuée d´autostoppeurs. Les boliviens n´ont pas ou peu de voitures dans les campagnes et lever le pouce est monnaie courante. Notre route est donc égayée par des mamitas bavardes et hilares au fond du Combi. Plus loin, on ralentit pour prendre en stop un vieil homme souriant... Avant d´apercevoir ses bagages : six agneaux aux pattes attachées. "Heu là Robert, je n´y tiens pas trop...". Un sourire désolé aux lèvres, on réaccélère avant de laisser monter un infirmier fort bien habillé et sans bovidés. Curieux, on discute des maladies boliviennes, des maladies francaises, du président bolivien et de la vie en général. On s´arrête déjeuner  dans un petit restaurant de sa connaissance. Au menu, la traditionnelle soupe suivie de riz, de pâtes, de pommes de terres classiques et de pommes de terres à l´étrange goût de châtaigne, "brulées par le froid" nous dit-on. Et en dessert : de la Jelly ! The very best of England !

Publié dans Bolivie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
<br /> Ma foi c'est bien vrai...j'ai souvenance qu'une brebis, qu'a fini en merguez...n'est pas allée à pied chez le boucher que je sache ! Le suint on l'a vite oublié, le petit parfum de piment<br /> d'espelette des dites merguez, on s'en souvient toujours !<br /> Merci Gaela d'avoir remis les pendules à l'heure !<br /> <br /> <br />
Répondre
G
<br /> Nol ! Que lis-je ? Refuser des bêtes à 4 pattes dans le combi c'est pas très chrétien ça ! Les agneaux bébés dans la salle de bain, les oeufs d oie sur l armoire de toilette et j'en passe cela ne<br /> te rappelle rien !!!<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> La perruque de Robert au réveil semble un peu désordonnée!<br /> <br /> <br />
Répondre